La Librairie Al Kitab ouvre sa nouvelle saison artistique avec « Ruines Imaginaires – entre mémoire, rêve et réinvention », une exposition collective inspirée de l’ouvrage « L’Antiquité Tunisienne » de l’historien Samir Aounallah. L’exposition aura lieu du 29 septembre au 27 octobre.
Ici, il ne s’agit pas d’un simple regard tourné vers le passé, mais d’un voyage sensible et poétique où les vestiges prennent vie. Les ruines ne sont plus silencieuses : elles murmurent des histoires oubliées, invitant artistes et visiteurs à les réinventer.
Les œuvres présentées explorent librement la richesse de cet héritage antique : des cités disparues comme Carthage, Utique, Zama ou Dougga ; des objets chargés de symboles – poteries, amulettes, fresques, bijoux – revisités sous un angle contemporain ; des figures historiques ou mythologiques, de Didon à Hannibal, des rois numides aux anonymes et des mythes anciens transplantés dans notre présent.
Chaque création ouvre un passage : vers une scène quotidienne ré-imaginée, un rite oublié, un songe né au milieu d’un temple effondré, ou encore une émotion éveillée par la pierre.
« Ruines Imaginaires » est une conversation entre mémoire et invention, entre histoire et imaginaire. Un voyage où l’art réveille les ombres, éclaire les pierres et fait naître des vestiges, des visions nouvelles. Il est à noter que le commissariat de cette exposition est confié à l’artiste Michela Margherita Sarti et qu’une bonne pléiade d’artistes d’horizons différents participe à ce rendez-vous.