Bouleversant, « La voix de Hind Rajab » de Kaouther Ben Hania, lauréat du Lion d’argent de la Mostra de Venise, vient d’être choisi comme film d'ouverture du Festival du film de Doha, au Qatar, et de clôture du Festival international du film du Caire (CIFF), en Egypte qui auront lieu respectivement, au mois de novembre 2025.
La projection de Doha et du Caire font « suite au récent triomphe du film à la 82ème Mostra de Venise où il a remporté le prestigieux Lion d’argent – Grand Prix du jury, l’une des distinctions les plus prestigieuses au monde », comme s’est indiqué dans le communiqué publié mercredi sur le site de CIFF.
Le président du festival, Hussein Fahmy, a déclaré : « La présentation de The Voice of Hind Rajab comme film de clôture de l’édition de cette année reflète la profonde conviction du festival dans le rôle du cinéma dans la défense des causes humaines, au premier rang desquelles la cause palestinienne. C’est une œuvre profondément émouvante qui démontre comment l’art peut servir de voix pour la justice et la liberté ».
Le directeur artistique Mohamed Tarek a ajouté : « La sélection du film de Kaouther Ben Hania pour la clôture du festival, célèbre le rôle du cinéma arabe dans la transmission de la voix de la Palestine au monde et réaffirme que le cinéma peut être un pont qui unit les peuples et préserve notre mémoire commune ».
Ecrit et réalisé par Kaouther ben Hania, « The Voice Of Hind Rajab » est un docu-fiction lauréat du Lion d’argent, Grand Prix du jury, et de six prix parallèles à la 82ème Mostra de Venise où il fait sa première mondiale. Le film vient, hier, de faire sa sortie dans les salles tunisiennes. Il est au programme de nombreux festivals cet automne.
Le Doha Film Institute (DFI) a annoncé, également, mardi, que « Le Festival du Film de Doha 2025 (20-28 novembre), s’ouvrira avec « The Voice of Hind Rajab « de la réalisatrice plusieurs fois primée Kaouther Ben Hania, marquant ainsi un début puissant pour attirer l’attention du Qatar sur le cinéma mondial », peut-on lire sur le site du DFI.
« Récipiendaire du programme de bourses de l’Institut, ce film profond capture les derniers instants d’une enfant innocente, Hind Rajab, dont la voix a secoué la conscience du monde. L’histoire de Hind n’est pas seulement celle d’une perte inimaginable, c’est un témoignage de courage, un rappel du coût humain du silence et un appel à la compassion qui transcende les frontières », souligne l’Institut qatari.