La scène artistique nationale vient de perdre l’une de ses figures artistiques de proue, l’artiste Wadi Mhiri, à l’âge de soixante ans, après un long combat avec la maladie.
Artiste pluridisciplinaire, Wadi Mhiri est né et a résidé, tout au long de sa vie, à Tunis. Styliste de formation, en 2004, il a commencé par pratiquer la photographie, puis la céramique, la vidéo et l’installation.
Dans ses travaux récents, Wadi Mhiri s’intéresse à la nature et aux causes des comportements individuels ancrés dans les processus collectifs, les situations sociales et les environnements socioculturels. Il retrace les développements socio-psychologiques et cherche à comprendre les lignes de temps et de vie personnelles et communautaires.
Par le vecteur de l’art, il explore l’interaction de la mémoire personnelle et collective et leurs influences réciproques comme un continuum de processus du début à la fin de la vie. Il recueille et trie ce qui est observable dans le développement d’une personne, d’un environnement ou du monde et transpose les principes perceptibles de l’esthétique visuelle.
Depuis 2004, il s’est spécialisé dans la photographie. Ses œuvres traitent de la question d’identité́ en rapport avec les situations sociales, la nature, les environnements socioculturels et les actualités tunisiennes. Il retrace les développements socio-psychologiques et cherche à comprendre le temps et les lignes de vie personnels et communautaires à travers des installations, interventions, performances, des objets et des photographies. Depuis 2005, Wadi Mhiri expose régulièrement et principalement en Tunisie, et récemment en Afrique et en Europe.