Le spectacle de la chanteuse française Hélène Ségara à la soirée du 31 juillet 2025 au Festival International de Carthage (FIC), a été déprogrammé, ce mercredi, par la direction de la 59ème édition du FIC.
« La direction du Festival International de Carthage informe qu'il a été décidé de retirer de la programmation le spectacle de Hélène Ségara initialement prévu dans le cadre de la 59ème édition du festival », indique un communiqué publié, cet après-midi, sur la page facebook du FIC.
La direction du festival réaffirme l’engagement constant de la Tunisie en faveur du peuple palestinien pour la restitution de l’ensemble de ses droits et l’établissement de son État indépendant avec pour capitale Al-Qods, peut-on lire de même source.
A cet égard, la direction du Festival « exprime sa reconnaissance envers son fidèle public pour son engagement en faveur de la cause palestinienne et son rejet de toute forme de normalisation ce qui fait de la Tunisie et de son peuple une fierté parmi les nations. »
Il est à rappeler que la programmation de l’artiste française Hélène Ségara a suscité une vive polémique sur la toile. Il y a de quoi ! La présence de cette chanteuse sur la scène internationale s’oppose avec l’engagement de la Tunisie en faveur de la cause palestinienne et des Palestiniens. Et pur cause! l’artiste a « participé deux fois au concert de la solidarité « Tsédaka' » organisé par « Fonds Social Juif Unifié » et dont les fonds collectés durant ces soirées sont utilisés pour financer, promouvoir et faciliter des actions humanitaires et sociales, en France et à l’état d'apartheid », lit-on dans une lettre de pétition de la« Campagne de Boycott des partisans d’«Israël» au Liban ». La même source rappelle que l’artiste a chanté avec l’israélien Amir Haddad un poème écrit par la poète sioniste Naomi Shemer, intitulé « Jérusalem d’Or » qui célèbre l’occupation israélienne d’ « Al-Qudsash-Sharqiya » (Jérusalem-Est) en 1967 et que cette chanson a été considérée pendant un moment par la Knesset comme un possible nouvel hymne national à la place de « Hatikvah ».