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Relayée par Fatma Mseddi : Pétition citoyenne pour l'expulsion des subsahariens de Sfax

La situation des subsahariens en séjour irrégulier dans le gouvernorat de Sfax, particulièrement dans les délégations d'el Amra et de Jebniana, est devenue préoccupante.

 

Leur présence, notamment dans les oliveraies, empêche les propriétaires de ces terres de les exploiter, entraînant des pertes financières considérables, estimées à plusieurs millions de dinars. Cette région est en effet l'une des plus importantes pour la production d'huile d'olive en Tunisie.

Impact économique et social

La présence de ces subsahariens a également des répercussions sur le budget national. Dans le gouvernorat de Sfax, la consommation de biens subventionnés a connu une augmentation alarmante, doublant par endroits. De plus, les dépenses liées à la sécurité dans ces zones sont significatives, représentant environ la moitié des crédits alloués au Conseil régional de développement, soit moins de 50 millions de dinars.

Face à cette situation délicate, marquée par des escarmouches fréquentes entre citoyens et subsahariens ainsi que par des tentatives de vols et d'autres formes de criminalité, deux mille citoyens ont signé une pétition adressée au Président de la République, Kais Saied en tant également que Commandant suprême des forces armées et Président du Conseil national de sécurité.

Les citoyens expriment leur rejet d'une « grande foule d'étrangers venus d'Afrique subsaharienne » qui occupe illégalement leurs terres et dénoncent les actes de violence ainsi que l'atteinte à leur sécurité.

Appel à l'action

Fatma Mseddi, membre de l'Assemble des représentants du peuple et représentante du Gouvernorat de Sfax au Parlement, a relayé cette pétition au Président. Elle a souligné la souffrance ressentie par les habitants des régions touchées par la présence des subsahariens, qui perturbe non seulement les activités agricoles mais crée également un climat d'insécurité croissant. Elle a appelé à des solutions immédiates pour remédier à cette crise.

Le Chef de l'État a reconnu que la situation à Sfax est anormale et a évoqué l'existence de projets visant à alimenter le chaos. Il a appelé à démanteler les réseaux criminels impliqués dans le trafic d'immigrés. En juillet dernier, lors d'une visite aux délégations concernées, il a rencontré des citoyens et écouté leurs préoccupations tout en affirmant que l'État est responsable de l'application de la loi et de la protection des citoyens.

La crise migratoire à Sfax nécessite une approche multidimensionnelle qui allie humanité et respect des lois tunisiennes. Les tensions entre citoyens et migrants irréguliers soulignent l'urgence d'une intervention efficace pour garantir la sécurité et le bien-être des citoyens tout en respectant les droits fondamentaux des migrants.

En juillet dernier, Kais Saied s'est rendu dans les délégations de Jebniana et d'El Amra dans le gouvernorat de Sfax, où il a rencontré un certain nombre de citoyens et écouté leurs préoccupations, soulignant que l'Etat est seul responsable de l'application de la loi et de la protection de la sécurité, et expliquant que la Tunisie a travaillé et travaille pour apporter une aide humanitaire aux migrants victimes du régime mondial et des réseaux de trafic d'êtres humains, mais que la Tunisie, fière de son appartenance africaine, tient également à imposer le respect de la loi ne permettra à personne de mettre en œuvre ses projets non déclarés, ni n'acceptera Terroriser les citoyens.

 

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