La scène artistique tunisienne a perdu, ce dimanche 23 novembre 2025, l’un de ses plus grands noms avec la disparition du comédien Noureddine Ben Ayed, à l’âge de 73 ans. Figure emblématique du théâtre et de la télévision, il laisse derrière lui un héritage culturel riche, marqué par une longue carrière dans les œuvres dramatiques et humoristiques.
Depuis les années 1980, les téléspectateurs tunisiens ont suivi ses rôles devenus cultes, avant l’apogée de sa carrière dans les années 1990, puis au début des années 2000, où il a continué à inscrire son nom parmi les piliers de la comédie tunisienne.
Considéré comme l’un des visages les plus marquants du paysage artistique national, aussi bien à l’écran que sur les planches, Ben Ayed était une référence majeure de la comédie tunisienne, en particulier durant les années 1990. Son œuvre multiforme a laissé une empreinte durable : ses séries, pièces de théâtre et sketches font aujourd’hui partie de la mémoire collective tunisienne, contribuant à l’évolution de la scène comique et à l’émergence d’un style mêlant humour, humanité et critique sociale.
Parmi ses rôles les plus mémorables figurent notamment celui de « Radar » dans la série Al Aassifa, aux côtés du regretté Fathi Haddaoui, celui de « Azzouz » dans Ghada, ou encore « Ez-Zahi » dans El Hassad au milieu des années 1990 — des personnages qui ont marqué plusieurs générations de téléspectateurs.

