Par Myriam BEN SALEM-MISSAOUI
Une soirée dédiée au Rai, celle proposée par le festival international de Hammamet samedi dernier et c'est le prince, Cheb Mami qui nous a emmené dans voyage musicale conjuguant art et nostalgie.
Un retour triomphal du prince du Rai, Cheb Mami, la scène du festival international de Hammamet dans sa 59ème session et c'est guichets fermés que la star s'est produit devant un public déchaîné et passionné.
Alors, dans les gradins, le slogan "One Two, Three", va revenir sans cesse tout au long du spectacle qui a vu le prince, Cheb Mami, enchaîner les grands tubes tels que Azwaw, Fatma, Parisien du nord, Meli Meli ou encore Alech Alik.
Généreux et spontané, Cheb Mami ne refusa rien à ses fans en répétant les refrains et en dansant avec le public composé des générations des années 80 et 90, mais aussi des jeunes d'aujourd'hui.
Et ce n'est pas pour rien que le prestigieux journal Le Monde lui consacra ce long article. Oû on le décrit comme un ambassadeur de la musique Rai dans le monde. Entre Fontenay-sous-Bois, dans la banlieue parisienne, et Oran, l'artiste, star nationale dans son pays à l'âge de quatorze ans, est devenu un des plus célèbres chanteurs de raï. En vingt ans, « Le Môme » est passé des circuits des mariages en Algérie aux scènes d'Europe et d'Amérique du Nord. Produit par Nile Rodgers, ancien cofondateur du groupe de funk new-yorkais Chic, Dellali est un album à visée mondiale, qui propose des duos avec Sting et Ziggy Marley et un titre cosigné avec Charles Aznavour. Concocté pour plaire au plus grand nombre, le disque navigue entre synthétiseurs rétro et orchestrations de cordes, chansons en arabe et textes en français. Son atout reste la voix de Mami, une des plus belles du raï.
M.B.S.M.