Lors d’une audition conjointe au Parlement devant les commissions de la législation générale et du règlement intérieur, Alya Baratli, présidente de la chambre de sanctions des erreurs de gestion à la Cour des comptes, a révélé que plusieurs partis tunisiens avaient été impliqués dans des financements étrangers. Certains ne tiennent aucun registre comptable, un autre a falsifié des dons, et un dernier utilise un compte bancaire personnel au nom de son président.
Elle a précisé que « les amendes contre ces partis peuvent sembler excessives, mais ce sont eux-mêmes qui ont fixé ces règles et qui s’en plaignent aujourd’hui ».
Quant aux citoyens ayant participé aux élections par candidatures ou dons sans commettre d’infractions, leurs dossiers restent encadrés par la loi et sont toujours en cours de traitement judiciaire.

