Premier long- métrage du cinéaste tunisien Kays Mejri, « Barzakh » sortira, demain, dans les salles de cinéma tunisiennes. Ce thriller psychologique s’annonce comme une œuvre marquante de cette nouvelle saison artistique et culturelle.
Au cœur du récit : Farah, une jeune femme qui se rend dans la ferme familiale pour revoir son oncle Rachid, frappé par une maladie soudaine. Dernier membre vivant de sa famille, Rachid représente tout ce qu’il lui reste. Animée par le désir de le ramener en ville pour prendre soin de lui, Farah s’engage dans ce voyage avec les meilleures intentions, lit-on dans le synopsis.
Mais dès son arrivée, l’ambiance se charge d’étrangeté. Des visions perturbantes, des phénomènes inexpliqués et une atmosphère de plus en plus étouffante viennent troubler son séjour. Peu à peu, Farah est confrontée à ses propres démons. Ce voyage initiatique la forcera à affronter un passé douloureux, ses peurs les plus profondes… et un destin auquel elle ne pourra échapper.
Réalisateur installé entre Tunis et Montréal, Kays Mejri est diplômé de l’École d’Art et de Décoration de Tunis. Après avoir signé cinq courts- métrages remarqués, il passe au long format avec « Barzakh », un film où l’on retrouve une signature visuelle forte et une tension psychologique maîtrisée.
Déjà salué par les professionnels, « Barzakh » a été sélectionné dans le catalogue officiel des Journées Cinématographiques de Carthage (JCC) 2024, où il a concouru dans la compétition nationale des longs-métrages de fiction.
Imen.A.

