Les Tunisiennes Sandra Sami et Chadha Fajraoui comptent parmi les dix finalistes de l’édition 2025 du concours littéraire international « Une mer de mots » (A Sea of Words).
Organisé par l’Institut Européen de la Méditerranée (IEMed) en collaboration avec la Fondation Anna Lindh, ce concours a été créé en 2008.
Soufflant aujourd’hui sa 17ème bougie, ce concours invite les jeunes de la région euro-méditerranéenne à s’exprimer à travers des récits personnels. Le thème de cette année, « La Méditerranée que nous imaginons », encourage les participant(e)s à partager leur vision de cet espace commun, en tant que territoire de mémoire, de rêves et d’avenir.
Un jury international composé d’écrivains et d’écrivaines méditerranéen (nes) a retenu dix textes finalistes provenant de Tunisie, Bulgarie, Égypte, Croatie, Jordanie, Macédoine, Espagne et Palestine. Les auteur(es) seront invité(es) à Barcelone, le 29 septembre 2025, pour une cérémonie de remise des prix, au cours de laquelle les trois lauréats seront annoncés. Leurs récits seront publiés, et les finalistes prendront part à une table ronde sur le rôle de la littérature comme outil de dialogue et de paix.
Cette édition spéciale s’inscrit dans le cadre de la 3ème Conférence mondiale « Mondiacult 2025 » de l’UNESCO, dédiée aux politiques culturelles et au développement durable, qui se tiendra à Barcelone du 28 septembre au 1ᵉʳ octobre. Elle mettra en lumière la culture comme moteur de transformation sociale.
« Une mer de mots » vise à renforcer une identité méditerranéenne partagée, construite autour de la diversité, du dialogue interculturel et de la coopération. Destiné aux jeunes de 18 à 30 ans des 43 pays de la région euro-méditerranéenne, le concours offre une plateforme aux voix émergentes du Sud, de l’Est et de l’Union européenne, pour penser ensemble les futurs de la Méditerranée à travers la puissance du récit.