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Au Théâtre Municipal de Tunis : Ces cinq œuvres théâtrales marquantes de la saison…

Par Imen Abderrahmani

 

Avec « Danse céleste », le coup d’envoi de la 5ème édition du festival « La Semaine du théâtre municipal » sera donné ce soir, à 18h00. Un bouquet d’œuvres théâtrales qui ont marqué la saison est à l’affiche de la manifestation.

 

Evènement culturel et théâtral phare qui semble couronner la saison et annoncer les couleurs de la programmation festivalière estivale, la Semaine du théâtre municipal se veut une nouvelle occasion pour le grand public afin qu’il découvre ou redécouvre des œuvres de qualité qui ont marqué la saison. Annoncée du 20 au 24 mai, évidemment au Théâtre municipal de Tunis, joyau architectural de la ville de Tunis, cette 5ème édition s’ouvrira avec une co-production du Théâtre National Tunisien (TNT) avec les Centres d’art dramatique et scénique de Zaghouan et du Kef. « Danse céleste », œuvre à la croisée des chemins, entre le poétique, le spirituel, l’humain, le terrestre, le mystique, le matériel et l’immatériel… Une œuvre entre deux mondes comme cette danse effectuée par les derviches tourneurs, liant par leurs pas comme par le mouvement de leurs mains, le ciel à la terre.

Triplement signée par Taher Issa Ben Larbi (texte, scénographie et mise en scène), «Danse céleste » explore les liens entre l’amour humain et l’amour mystique, s’appuyant sur l’histoire de cette rencontre insolite, extraordinaire entre Jalal Al Din Al Rumi et Shams Al-Din Al-Tabrizi.

Partant de l’histoire de Héla, jeune femme emprisonnée dans les convictions sociales et qui croit que l’obéissance à l’homme fait partie de ses devoirs. Elle découvre que l’amour n’a rien avoir avec la soumission. Elle s’interroge sur l’essence de l’amour, sur l’amour entre le céleste et l’humain. La lecture d’un roman bouleverse sa vie. Là- voilà amoureuse de l’auteur, à la phase terminale de sa vie, souffrant d’un cancer… Grâce à lui, elle a découvert la poésie, le cinéma… Comme Jalal Al Din Al Rumi a guidé les pas de Shams Al-Din Al-Tabrizi, cet auteur a guidé ses pas et lui a ouvert d’autres chemins.

A l’ouverture de ce festival, « Danse céleste » » réunit une pléiade de talentueux acteurs, à savoir Mouna Noureddine, Hajar Hammouda, Khaled Zaidi, Lazhar Farhani, Abdel Karim Banneni, Shaima Zazaa, Hamza Ouertani, Mounir Khazri, Imen Mannai et Emna Mahbouli.

De belles œuvres à l’affiche

Le programme de cette 5ème édition offre à voir également « Under pression » de Rayan Kayraouani, production du Centre d’art dramatique et scénique du Kef. Présentée dans quelques manifestations nationales, l’œuvre qui a été primée également au Festival international d’Erbil (Irak), valant à Mounir Khazri, le prix du meilleur acteur, sera une belle découverte pour le grand public. Sa programmation constitue une belle reconnaissance pour le Centre du Kef et son équipe.

« Othello et après » de Hamadi Louhaïbi, une production du Centre culturel international de Hammamet, est également à l’affiche de ce festival. Explorant d’après un texte de Boukthir Douma, la dualité du mal et du bien, l’amour et la haine, cette œuvre est une adaptation libre de l’œuvre éponyme de Shakespeare, avec au casting Mhadheb Rmili, Mohamed Chawki Khouja, Bahram Aloui, Samia Bouguerra, Ibaa Hamli et Faten Chouabi, avec la participation spéciale d’Ahmed Mejri.

Il est à noter que l’œuvre a été doublement primée au Festival international de théâtre de Bagdad (10-18 décembre 2024), remportant deux prix : le prix du meilleur texte théâtral attribué à Boukthir Douma ainsi que le prix du meilleur acteur, décerné à Mhadheb Rmili.

Production du Centre d’art dramatique et scénique de Médenine, « Gouna : salle d’attente » de Farhat Debbech a réussi à faire parler d’elle tout au long de la saison. Œuvre touchante où on raconte comment le pays s’est transformé en une grande salle d’attente où chacun attend son rôle pour quitter.

Pour la clôture de l’édition, les organisateurs ont opté pour « Toxic Paradise » (Bakhara) de Sadok Trabelsi. Produite par le Théâtre de l’Opéra, multiprimée, l’œuvre est le récit amer du quotidien des habitants de Gabès qui suffoquent de la pollution…La tragédie de cette famille tunisienne est racontée sur scène par Mariem Ben Hassan, Baligh Makki, Bilel Slatnia, Ali Ben Said et Ramzi Azaiez.

Il est à rappeler que toutes les œuvres sont présentées à 18h00, toujours sur la prestigieuse scène du Théâtre Municipal de Tunis.

 

I.A.

 

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