Aujourd'hui, lundi 1e septembre, environ 46 000 enfants réfugiés palestiniens ont entamé l’année scolaire 2025 dans les écoles de l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) à travers la Cisjordanie. Parmi eux, 5 000 ont franchi pour la première fois le seuil de la première année.
Mais derrière cette journée marquée par la joie des retrouvailles et de la découverte, l’UNRWA alerte sur une réalité bien plus sombre : des milliers d’élèves ont été privés de leur droit à l’éducation en raison des politiques israéliennes.
À Jérusalem-Est, l’Agence n’a pas pu ouvrir ses établissements pour la première fois de son histoire, après la fermeture forcée, en mai dernier, de six écoles par les autorités israéliennes. Cette décision a affecté près de 800 enfants, dont seuls quelques-uns ont trouvé une place dans des structures alternatives.
Par ailleurs, dans le nord de la Cisjordanie, dix écoles situées dans les camps de réfugiés de Jénine, Tulkarem et Nour Shams demeurent fermées en raison de l’opération militaire sioniste « Mur de fer ». Plus de 4 000 élèves poursuivent ainsi leur apprentissage à distance ou dans des espaces temporaires.
Selon l’UNRWA, les deux dernières années ont été marquées par des perturbations inédites de l’enseignement en Cisjordanie, avec des incursions répétées dans les écoles et des actes de vandalisme. Les enfants restent en outre exposés aux déplacements forcés et à une violence continue. Parmi les 30 000 personnes déplacées dans le nord de la Cisjordanie, plus d’un tiers sont des enfants.
Face à cette situation, l’UNRWA affirme que la préservation du droit à l’éducation est désormais une priorité absolue, réitérant son engagement à protéger l’avenir des jeunes réfugiés palestiniens, comme elle le fait depuis plus de 75 ans.
En conclusion, l’Agence a exprimé son espoir de voir tous les enfants accéder à l’éducation dans un cadre sûr, garantissant leur dignité et nourrissant l’espérance d’un avenir meilleur.