Par Jamel Belhassen
A court de solutions offensives, les Tunisiens ont fait l'essentiel du jeu vainement pour se faire surprendre sur une balle arrêtée à l'entame de la seconde période.
L'entrée en matière des Aigles de Carthage dans cette coupe arabe face aux Syriens au stade Ahmed Ben Ali a été assez particulière dans la mesure où la formation rentrante a connu des changements notables par rapport à l'équipe habituelle, pour différentes raisons. Les deux sélectionneurs ont aligné d'entrée les éléments suivants:
Tunisie : Dahmen, Naffati, Maaloul, Haddadi, Meriah, Sahraoui, Sassi, Ben Romdhane,Gharbi, Layouni, Chawat
Syrie : Chaker, Haddad, Foga,Al Shami, Kardoghli, Amine, Ibrahim, Saldaghli, Al Aswad, Kharbin, Halak
En Optant pour le 3-5-2 , un dispositif adopté face au Brésil en amical, Sami Trabelsi a privilégié la sécurité et la montée des latéraux Naffati et Maaloul. L'exorde a été plutôt rassurant avec une fluidité dans le jeu face à des Syriens bien en place. Devant, Chawat et Layouni se donnent sans compter.
La balle passe d'un camp à l'autre rapidement sur une pelouse parfaite. Gharbi , Sassi et Ben Romdhane cherchent à poser le jeu au milieu. Les tentatives offensives sont réelles mais la lucidité dans le geste final fait encore défaut dans les deux camps.
A la ( 31e), Chawat rate de peu l'interception de la balle de la tête suite à un centre de Layouni. Meriah, passe à côté du but ( 36e) après un tir de Gharbi. L'ascendant tunisien est encore stérile.
La douche froide
A la reprise et contre le courant du jeu, c'est la Syrie qui ouvre le score sur coup franc direct de Kharbin après une faute de Haddadi ( 0-1). Coup dur pour les Tunisiens qui faisaient l'essentiel du jeu mais qui commencent à perdre confiance. Jaziri remplace Sahraoui pour revenir au au 4-3-3. Ben Romdhane tente sa chance de loin (65e). Chawat reprend le cuir dans les mains du gardien Chaker ( 68e). Les dernières vingt minutes sont encore tunisiennes mais encore une fois la lucidité devant la cage adverse fait défaut. Gharbi , d'un tir puissant sollicite le gardien syrien qui sauve en corner ( 90+2e). Il faut reconnaître aussi que la Syrie a présenté une copie équilibrée, efficace et bien appliquée. Bien des choses sont à revoir dans le camp des Tunisiens tant au niveau collectif qu'individuel.
J.B.

