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En marge du Clasico : Yamal transparent, Vinicius ridicule et spectacle triste !

Dans un triste Clasico remporté par le Real Madrid (2-1), les Merengue ont pu compter sur un milieu de terrain au rendez-vous, avec un Jude Bellingham retrouvé et un duo tricolore inspiré. Tout l'inverse d'un Lamine Yamal passé à côté de son match, à l'image des siens. Entre un arbitrage contre l'esprit du jeu, un Vinicius provocateur et un match globalement décevant, dur de s'emballer. En voici les tops et flops.

Les tops

Camavinga-Tchouaméni, good et bad cops

Xabi Alonso peut presque se satisfaire d'avoir autant de blessés au poste de latéral droit. En l'absence d'Alexander-Arnold et face au manque de rythme de Dani Carvajal (qui a rejoué), il a dû déplacer Federico Valverde comme rustine de luxe à ce poste, laissant le champ libre au duo Camavinga-Tchouaméni. Les deux Français auront été dans le ton ce dimanche. Le premier comme agresseur principal, avec des jaillissements bien sentis et un pressing empêchant le Barça de développer son jeu, tout en apportant sa pierre à l'édifice devant. Derrière, Tchouaméni a fait le sale boulot, mettant de l'impact quand il le fallait et s'offrant même quelques passes délicieuses.

Le revenant Bellingham

En son absence, le Real Madrid avait trouvé son rythme de croisière, avec notamment l'émergence d'Arda Güler en principal pourvoyeur de ballons pour Mbappé. Son match délicat face à l'Atlético avait laissé planer un doute : et si ce Real pouvait faire sans lui ? Ce dimanche, il a apporté un démenti impeccable avec une action de classe pour servir Mbappé sur le premier but avant d'être au bon endroit au bon moment pour le 2-1. L'Anglais a été précieux dans toutes les zones et doit remercier, sans doute, Thomas Tuchel : la trêve lui a permis de vraiment lancer sa saison.

Les flops

Yamal, tellement peu

Il était attendu. Parce que c'est lui et parce qu'il avait décidé, en plus, d'allumer la mèche en avant-match. Mais, pour une fois, ce chambrage ne lui a pas servi. Rarement en position, le gaucher a été l'un des rares à être inspiré parmi ses coéquipiers. Mais ses ouvertures de l'extérieur ne suffisent pas à masquer un bilan décevant, avec deux tirs non cadrés et l'impression d'un manque de rythme constant. À 18 ans, il a évidemment le droit. Mais il n'est pas aussi facile qu'il voudrait le faire croire.

L'attitude de Vinicius

Sur le terrain, il fut sans doute l'offensif le plus percutant des Merengue. Intenable sur son côté gauche, il a fait vivre un calvaire à Jules Koundé avant de finalement faire les frais des choix de Xabi Alonso, cédant sa place à Rodrygo à la 72e. C'est là que le grand n'importe quoi a démarré : au moment de quitter le terrain, il a pété les plombs, au point de filer directement dans le vestiaire sans saluer son coach, ni même lui adresser un regard. Ce n'était que le début. En toute fin de match, il est à l'initiative de l'embrouille entre les deux bancs consécutive au carton rouge de Pedri. Ridicule. Et presque habituel le concernant, ce qui devient affligeant.

Un Clasico franchement pas emballant

On était resté sur une saison avec des affrontements entre le Real Madrid et le FC Barcelone plutôt prolifiques, disputés et agréables. Ce dimanche, on ne ressort pas du tout du match avec la même impression. Une rencontre pénible où les deux équipes ont quelque peu refusé de produire du jeu et où le niveau technique n'a pas été à la hauteur du prestige de ce rendez-vous tant attendu de la saison. Après une première mi-temps disputée et rocambolesque, la rencontre s'est enfermée dans une léthargie globale bien décevante, de laquelle elle est sortie pour un pénalty discutable et une échauffourée dont on se serait bien passé.

Hors-jeu et pénalty, un arbitrage contre l'esprit du jeu ?

Tout amoureux du foot a apprécié la somptueuse frappe de Kylian Mbappé. Mais ce même amateur de jeu a forcément peu goûté que l'arbitre siffle un hors-jeu d'un bout de mollet pour invalider ce même but, alors que la passe de Güler était en réalité un ballon gratté au duel avec Fermin. En seconde mi-temps, M. Soto Grado a accordé un pénalty au Real Madrid sur une main d'Eric Garcia, plus que discutable après que le ballon a rebondi sur Jude Bellingham. Kylian Mbappé l'a manqué, mais cette décision relance l'éternel et tentaculaire débat sur le jugement des mains dans la surface de réparation.

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