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Gouvernorat de Ben Arous : Le CSHL se sent lésé, et il y a de quoi !

Censé être le club porte-drapeau du gouvernorat de Ben Arous au vu de sa riche histoire et de son palmarès glorieux, le Club Sportif d’Hammam-Lif s’estime, à raison, totalement abandonné par les autorités régionales.

En effet, à cause des interminables travaux de réaménagement qui durent depuis des années, la salle omnisport Abdelaziz Ghellala est fermée depuis plus de huit ans. Cette situation oblige les différentes catégories des sections de volley-ball, basket-ball et handball à recevoir leurs adversaires dans d’autres salles de la région. Pis encore : même les autorisations provisoires du gouverneur de Ben Arous, qui permettaient aux jeunes catégories du CSHL de jouer à huis clos à la salle Ghellala, ne sont désormais plus accordées.

Le terrain annexe Abdelaziz Zouari, qui accueille les matchs de football des catégories jeunes, est lui aussi fermé pour travaux. Quant au terrain municipal de football, qui abrite les rencontres des seniors, il demeure chaque saison fermé pendant de longs mois. Et lorsqu’il devient enfin exploitable, les autorités n’accordent au CSHL que le droit de vendre 500 billets, alors que les gradins peuvent accueillir près de 8 000 spectateurs !

Sans oublier que le club se voit régulièrement privé de son stade le week-end, l’obligeant à programmer ses matchs à domicile un lundi ou un vendredi, en plein jour ouvrable et scolaire.

Face à ces situations, les jeunes sportifs des différentes sections du CSHL rencontrent de sérieuses difficultés pour s’entraîner et disputer leurs matchs. La trésorerie du club se voit, elle, contrainte de débourser chaque semaine des sommes conséquentes pour louer des terrains et des salles capables d’abriter les activités des Hammam-Lifois.

Bien que le gouvernorat de Ben Arous- dont les responsables devraient normalement se soucier des problèmes de la jeunesse- abrite certains des plus grands complexes sportifs du pays, ainsi qu’un grand nombre de terrains de football et de salles couvertes, ces infrastructures ne profitent pas au club phare de la région. Face à ce constat, les supporters expriment leur ras-le-bol du traitement dégradant réservé à leur club et appellent les autorités à intervenir pour résoudre les problèmes d’infrastructures et de financement, afin de garantir les conditions nécessaires au bon fonctionnement du club, qui encadre des milliers de jeunes.

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