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CAN 2024 : la leçon

Emotions, surprises et spectacle : tels ont été les ingrédients d’une CAN pas comme les autres. La Côte d’Ivoire, miraculée du premier tour a renversé hier le Nigéria pour remporter sa troisième étoile africaine et prouver encore une fois qu’à cœur vaillant rien d’impossible.

Poussés par un public en transe, les Ivoiriens ont lutté de bout en bout et ont cru dur comme fer que la victoire finale mérite tous les sacrifices. Mais cette CAN a donné à voir aussi de surprises de taille. En effet, certaines sélections qu’on n’attendait pas dans les tours avancés ont créé des sensations à l’instar de la Mauritanie, la Namibie, la Guinée Equatoriale qui s’est permis le luxe de passer quatre buts à la Côte d’Ivoire lors du premiers tour, l’Afrique du Sud qui est monté sur la troisième marche du podium, le Cap Vert etc.

Côté déceptions, on a été bien servis, nous les Arabes : la Tunisie, en premier lieu, l’Algérie, l’Egypte puis le Maroc que d’aucuns présentaient comme le favori numéro 1 de cette joute africaine. Pour revenir aux Aigles de Carthage qui n’ont pas volé haut pour quitter la scène dès le premier tour avec un seul but marqué, uen défaite contre la Namibie, un novice, et deux parités contre le Mali et l’Afrique du Sud. Un triste bilan mais surtout uen incapacité à s’imposer sur le double plan physique et technique.

En tout cas, à voir la valeur des quatre demi-finalistes, la Tunisie n’aurait jamais pu résister devant ces robustes Ivoiriens, Nigérians, Congolais où Sud -Africains. Autant dire que la plus belle femme au monde ne peut donner que ce qu’elle a. Et les camarades de Msakni sont aujourd’hui dépassés sur tous les plans par les autres nations africaines.

Un constat amer amis ô combien vrai. Il ne faut plus rêver, à ce rythme- là, le fossé est en train de s’élargir et il est grand temps pour nos responsables de se remettre en question afin prendre une nouvelle route sur le double plan administratif et sportif tout en accordant une priorité à l’infrastructure sportive, condition essentielle pour que notre football retrouve son éclat d’antan.

L’exemple de la Côte d’Ivoire aujourd’hui est frappant avec ses stades modernes. Cette dernière CAN devrait constituer un vrai repère pour les Tunisiens désireux de sortir la tête de l’eau.

                                                  Jamel BELHASSEN

 

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