Pour les « Addict Ameba », le concert d’hier au Festival international de Hammamet est inoubliable. Pour le public aussi. Bien rythmé, le concert s’est clôturé par un hommage vibrant aux Gazaouis…
Ils ont été dix musiciens à investir la scène du Festival international de Hammamet. La bande puise avec audace dans la fusion des genres et des styles. Une musique du monde a retenti, florilège de jazz, de funk et de sons alternatifs, avec un zeste de rythmes rock, de danses spontanées et d'énergie scénique inégalée.
La scène s’est transformée en berceau d’instruments musicaux comme le saxophone, la trompette, la percussion africaine, sud-américaine, du Tam Tam, de la batterie, basse, guitares, claviers et bongos, garantissant ainsi un véritable voyage musical qui traverse les cultures et les contrées.
Le groupe a entamé son show, entièrement instrumental, avec des pistes sonores envoûtantes et des morceaux joués comme « Furiosa », « Panamor » ou encore « Panorama ». Le leader du groupe Paolo Cerruto n’a cessé de rappeler les points communs qui unissent les Tunisiens et les Italiens, à commencer par la musique des deux rives, le patrimoine sicilien, la richesse linguistique et la proximité géographique et historique des deux pays.
La grande surprise du concert, c’est bien l’artiste musicien Rabii Brahim, qui rejoint sur scène le groupe en plein Live, ajoutant ainsi une touche musicale, propre à lui et une empreinte tunisienne. Sa voix retentissante a conquis les spectateurs présents. L’artiste tunisien revient sur sa rencontre fructueuse avec les membres d’ « Addict Ameba », et exprime sa joie quant à cette performance italo - tunisienne qui s’est magistralement tenue en Tunisie, spécialement dans le cadre de la 59ème édition du FIH. Le concert a définitivement pris une tournure plus dansante et rythmée, au fil des performances et des mélodies interprétées.
Le concert s’est achevé sur un hommage aux Gazaouis : une dénonciation du génocide en cours et des remerciements lancés à l’encontre des mélomanes présents, à l’équipe technique, ces artisans de l'ombre qui veillent au bon déroulement des nuits festives de la ville au quotidien et avec morceau dansant, en guise de clap de fin.