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Ligue 1 - En marge de la 29e journée Messe dite !

Par Wahid SMAOUI

On attendait la ronde-épilogue pour la sentence finale, il n’en fut rien et l’EST d’être sacrée avant l’heure. Journée-verdict également en bas où le sort a été jeté à l’UST et EGSG. Quant à l’ESS, elle a crucifié le CA, s’offrant une chance inouïe de disputer la LDC.

Un peu contre toute attente, la messe a été dite et le suspense promis jusqu’au dernier hectomètre a été rompu subséquemment à la cinglante parité concédée par l’USM face à des Miniers volontaires à souhait et motivés au plus haut point. Des Metlaouiens qui ont arboré à l’occasion des tenues similaires à celles de l’EST côté design plus précisément, sachant que les couleurs sont les mêmes. Ce port minier a-t-il influé sur le mental collectif des Monastiriens qui, dans leur subconscient, auraient eu l’impression d’en découdre avec les Sang et Or de Tunis? Il faudrait à ce propos un Freud ou un Daco pour éclairer notre lanterne. L’EST a pour sa part mené son affaire comme elle l’entendait, c’est-à-dire avec doigté et efficacité comme le prouve éloquemment le score sans appel de (0-5). Il faut reconnaître aussi que les Béjaois n’ont rien fait (en avaient-ils les moyens?) pour au moins tomber avec les honneurs, à cause d’un désespérant esprit capitulard. Les gars de Bab Souika n’en avaient cependant cure et à la clé un 34e titre venu enjoliver davantage une impressionnante galerie de trophées. Pour revenir aux Bleus, ils ne doivent s’en vouloir qu’à eux-mêmes pour avoir fait preuve au plus mauvais moment de la saison d’une fébrilité qu’on ne leur connaissait pas auparavant, même s’ils auraient pu bénéficier en fin de match d’un penalty mais ni l’arbitre ni la VAR n’ont bronché. La peur d’un faux pas qui leur infligerait la sanction suprême, peut-être aussi le poids écrasant du duel-couperet de la dernière ronde à Radès contre l’émule espérantiste auraient pesé de tout leur poids sur leur mental, si bien qu’ils ont oublié l’impératif de victoire préalable contre ces vaillants Miniers. Des facteurs qui les ont visiblement tétanisés. Faouzi Benzarti aurait-il tenu à l’adresse de ses joueurs un discours par trop incitatif au point de les avoir ankylosés ? Quoi qu’il en soit, toute une saison s’est jouée sur ce satané match. Du coup, les Ribatiens n’ont pas seulement piteusement vendangé leurs chances de remporter le premier titre de leur histoire, ils ont également sérieusement compromis la monumentale opportunité de terminer au poste de dauphin, vu qu’ils y ont été rejoints par l’ESS, grand vainqueur de la cyclopéenne explication contre le CA. La fulgurante remontée au classement amorcée depuis l’intronisation de Mohamed Mkacher n’aura pas été en dernier ressort vaine, malgré le semi-échec de la dernière journée face à EGSG. Les Etoilés sont d’autant plus méritoirement propulsés à la deuxième place qu’ils doivent cette illustre distinction à une victoire XXL décrochée à Radès même aux dépens du CA, entrevoyant du coup la sérieuse éventualité de décrocher la timbale de la LDC. Ce qui serait un somptueux cadeau à la famille élargie de l’ESS à l’occasion de la célébration de son centenaire. Pour les Clubistes en revanche, l’heure est à une édifiante introspection avant que ne s’amoncellent les incommodités de tout acabit.

A l’ASG et la JSO le céleste séjour
Concernant la lutte pour le maintien, le verdict final a été tout aussi vertement prononcé. Ainsi l’UST et EGSG quittent-elles subrepticement la Ligue 1. Les Sudistes se devaient de gagner et d’espérer un concours de circonstances favorable pour le compte de la dernière journée. Ils ne jouiront pas de cette chance, leur bourreau stadiste, en quête de certitudes avant son match de coupe à Sousse, ayant joué un match plein, avec à la clé une victoire des plus logiques. La palme du jour est à décerner en fait à l’ASG qui a eu l’incommensurable mérite de battre un adversaire direct dans les propres murs de ce dernier, EGSG en l’occurrence. Des Oasiens qui, lors des dernières rondes, ont pourtant laissé les impressions les plus avantageuses de sorte que le maintien paraissait parfaitement dans leurs cordes, mais la réalité du terrain est implacable. Contrairement aux Gafsiens, les Omraniens ont excellemment mis à profit l’avantage du terrain, signant un succès au meilleur moment qui soit, venu après une longue période de vaches maigres. Une victoire providentielle qui leur assure le côtoiement de l’élite pour la deuxième saison consécutive.

W.S.

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